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L’Il a d’Elle, l’elle a d’il .

 

L’I, majestueux et majeur accompagne un l qui vient certainement d’un bout d’elle pour un faire un il bien seul.

 

L’E, réfractaire au miroir, accompagne l’l du il pour se doubler en elle, presque symétrique, presque parfaite.

 

Il a d’elle et elle a d’il, un aboutissement à l’équilibre des esprits, juste, presque sans un désaccord, rare à vouloir paraître, rare à vouloir être.

 

L’il a d’elle, et l’elle a d’il, quelquefois bien ambigus, quelquefois contredisant la nature et l’apparence pour illuminer deux âmes.

 

l’i majuscule  amputé de son point un peu trop orgueilleux, ressemble ainsi un peu plus au l en scripte minuscule et discret. L’un se complète de l’autre.

 

L’il d’elle et l’elle d’il furent pourtant bien avant qu’on les écrive en lettres… Que la langue française est bien faite, qui permet d’écrire avec ces lettres, cette fantaisie.

 

Et c’est l’i d’il pour l’l d’il et l’l d’elle.

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